Sixième d’une grande fratrie, son goût pour l’écriture lui fait suivre une fac de lettres, quand son indépendance la fait travailler très tôt pour quitter le bercail.

Fascinée par ce qui se passe derrière la porte d’une habitation, son autre passion est l’immobilier sous toutes ses formes.

Comme à la fin de chaque interview les gens la questionnaient, lui demandaient des tuyaux et des infos sur celle qu'on ne peut plus du tout appeler "la Belle endormie", de ces deux univers a émergé son nouveau métier. Depuis quelques mois, en effet, Guillemette Bardinet, ambassadrice de l’intégration et de l’attractivité bordelaise, « facilite la vie des nouveaux arrivants submergés à Bordeaux ».

BGV, acronyme de  Bordeaux à Grande Vitesse est né ! Un nom vous l’aurez compris en lien direct avec la LGV, la Ligne à Grande Vitesse, nouvelle  ligne mise en service de la SNCF qui relie Bordeaux/Paris en 2h04.

BGV, accélérateur d’intégration pour les nouveaux arrivants

Bordeaux a toujours eu la réputation d’être une ville très fermée et ce n'est pas l'avis des internautes qui va l'infirmer (attention ça pique les yeux et l'ego !). 

Longtemps chartronnaise, mais rebutée par les prix déjà prohibitifs qui sévissent dans le quartier des Chartrons, et désireuse d'avoir de l'espace et un jardin,  Guillemette vit depuis 19 ans  à Bègles, une commune aux couleurs de l'écologie  dont Noel Mamère fut de 1989 à juin 2017, le maire.  

Femme de réseaux et de contact, détentrice des clefs et des codes du Bordeaux métropole way of life, l’activité de Guillemette Bardinet  consiste tout autant à renseigner ceux qui aimeraient intégrer la capitale girondine qu’à les éduquer une fois sur place. 

En effet, comme dans toutes les villes attractives prisées pour leurs avantages (géographiques, climatiques, urbanistiques, touristiques, gastronomiques...), leur beauté et leur qualité de vie, un phénomène de rejet anime un nombre croissant d'autochtones, qui voient d’un mauvais œil l’invasion de leur ville par les nombreux Parisiens qui l’investissent et/ou y investissent.

Forte de ses racines bordelo-parisienne,  Guillemette est très à l’aise pour recommander à ceux qui font appel à elle de suivre...

Les 12 commandements du parfait néo-bordelais :

1.       Profil bas tu débarqueras

2.       Le prix du mètre carré tu négocieras

3.       Dans les bons réseaux tu t’incrusteras

4.       Ton permis de conduire tu ressortiras

5.       Tes bottes de pluie tu ne rangeras pas

6.       Sud-Ouest sous le bras tu sortiras

7.       Le jeudi soir tu inviteras

8.       Fissa, à la plage le dimanche tu partiras

9.       Au Château ton vin tu n’achèteras pas

10.   Le ciel tu redécouvriras

11.   La généalogie tu réviseras

12.   Avec ta néo qualité de vie tu nous bassineras

Pour elle, il est essentiel d’initier les surmenés au tempo bordelais qui n'a plus rien à voir avec celui très speedé de leur ancienne vie. Il ne s'agirait pas de faire de Bordeaux un Paris 2 et d'y reproduire les mêmes travers !

Mais pour se faire, il faut s' i n t é g r e r ! 

Une action qui, selon le dictionnaire, signifie rappelons le : Entrer dans un tout, en faire partie, s'assimiler à un groupe. Et c'est là que Guillemette entre en jeu, ce qu'elle peut aussi  faire en amont d'ailleurs, en cas d'hésitation, avant l'installation.

La team de BGV

Pour s’acquitter de sa mission Guillemette Bardinet s'est entourée d'Isabel Senz.
Espagnole de naissance, parisienne d'adoption,  DRH pour des grandes marques de prêt à porter, Isabel  a vécu dans de nombreux pays. Directrice de recrutement pour le groupe Inditex  (leader mondial de la confection textile) elle a eu en charge l'attractivité et l'intégration des nouveaux salariés. Devenue néo-bordelaise convaincue, elle a rejoint le projet BGV pour continuer à faire ce qu'elle sait très bien faire.

Une collaboration privilégiée a également été établie avec Iris Poussielgues, que les Parisiens de Bordeaux connaissent bien, puisque c'est elle qui a fondé le club du même nom dont elle est la présidente. 

Guillemette Bardinet, Isabel Senz, Iris Poussielgues

De fait, comme le signalait, non sans humour, le média Rue89 Bordeaux dans son articles datant déjà de 2014 sur "Les difficiles exils des Parisiens à Bordeaux" :

"Les Chartrons ne sont pas Sangatte et les migrants parisiens n'ont guère le parcours des réfugiés syriens. Mais s'installer à Bordeaux n'est pas toujours facile pour ses nouveaux habitants, majoritairement issus de la région capitale. Solitude, marché du travail saturé, pluie... Certains s'accrochent et s'entraident, d'autres repartent."

L'émission Capital sur M6 en a même fait il y a peu un sujet spécial sur le thème : Changer de job, changer de ville : une nouvelle vie, mais à quel prix ? 

Or devinez qui apparaît à la 40ème minute le téléphone vissé à l'oreille et descendant la rue Vital Carles au niveau de la librairie Mollat  ? Mais oui ! Notre incontournable coach bien évidemment ! La spécialisée du bordelais nouveau comme l'explique la voix off. Suivie de près par Iris Poussielgues. Un joli buzz pour BGV et un succès avéré déjà au rendez-vous au bout de 6 mois d'activité.

                                                                            Capital - Changer de job, changer de ville : une nouvelle vie mais a quel prix ? 2-2 от 1297779 на Rutube.

Voilà ! Last but not least, chose promise chose due, pour conclure cet article et en première mondiale nous vous offrons :

Le Bordeaux du Tac O Tac d'Aymerick Pénicaut, Limougeaud-Bordelais

Mon resto, ma cantine ? 

L’Orléans

Le dernier endroit qui m’ait bluffé ?  

Le Parc des Angéliques et plus généralement la Rive Gauche qui s’est profondément transformée

Ce que j’aime montrer de Bordeaux ? 

Les Quinconces

Ce que j’aimerais cacher ? 

La remorque pleine de détritus à côté de mon bureau, mis par la Mairie pour stocker les poubelles des quais…

Le plus beau point de vue sur la ville ?

La grande Roue lorsqu’elle est sur les Quinconces

Le lieu le plus indémodable ? 

La Calle Ocho

Le truc de Bordeaux que je suis le seul à aimer ?

Mériadeck

Le truc de Bordeaux que je suis le seul à détester ? 

La Lamproie

Un grand classique de Bordeaux que je n’aime pas ? 

La Lamproie

Ma place préférée ? 

Place de la comédie

Ma paroisse mon lieu de culte (ou lieu culte) ? 

Notre-Dame place Mably

Mon juron bordeluche préféré ? 

Oh enqui !!!

Le cliché qui m’énerve ? 

Que les Bordelais sont suffisants. Parce que c’est vrai et que ça m’énerve !

Le quartier où je suis sur de ne rencontrer personne que je connais ? 

St Augustin

Le quartier où je ne peux pas faire un pas sans croiser quelqu’un que je connais ? 

St Pierre

Les lieux moteurs de mon intégration à la ville ? 

Pour ma part, ce fut la FAC à BORDEAUX 4 sur le Campus de Pessac

Un truc qui me met en pétard ? 

Quand ça n’avance pas en voiture, mais pas du tout

Ma ville de banlieue préférée ? 

Le Bouscat

Mon spot du dimanche à Bordeaux ? 

Le cap Ferret

Mon lieu le plus authentique ?

Le grand théâtre

Un lieu à exploiter ? 

L’intérieur du pont de Pierre

Si j’ai envie d’avoir la paix je vais où ? 

Au milieu du Jardin Public

Bordeaux ville du sud ? 

Assurément

Mon rituel personnel lié à la ville ? 

Vélo Capu le samedi matin avec traînage dans le coin de St mich’. Marché des Chartrons, le Dimanche

Qui (ou qui est-ce qui) incarne le contre pouvoir à Bordeaux ? 

Les Bordelais qui sont conservateurs de nature

Bordeaux ville cloisonnée ou transversale ? 

Ville cloisonnée qui s’ouvre avec tous les néos Bordelais

Qu’avez-vous fait pour Bordeaux ?

J’ai créé une entreprise et une dizaine d’emplois sur Bordeaux et pas dans le vin !

Qu’est-ce que Bordeaux a fait pour vous ? 

Elle m’a permis de créer cette entreprise. S’épanouir dans une ville en plein dynamisme est forcément plus facile

A quoi reconnait-on un néo bordelais ? 

Il fait de la trottinette sur les quais

La ligne de tram qui manque ? 

Celle qui va jusqu’à l’aéroport…

3 codes bordelais ?

Canelet, SO comme Sud Ouest et le fameux "Mais c'est qui ?"

A quelle époque auriez-vous aimé vivre à Bordeaux ? 

Il y a 20 ans pour acheter pleins d’immeubles…

Quels sont les quartiers ou villes de la métropole sur lesquels vous miseriez dans les dix prochaines années ? 

J’aime assez ce qui se passe sur les bassins à flot et notamment la Rue Lucien FAURE : halles de Bacalan, Digital Campus, … Il y a un vrai mix entre lieu de détente, restauration, travail et habitat. Par ailleurs Bègles est encore atteignable par rapport à Bordeaux et les deux villes sont vraiment imbriquées. Intra-rocade elle bénéficie aussi des accès SUD de Bordeaux et c’est un gros plus.

Big up BGV ! Bonne chance Bordeaux à Grande Vitesse !  Des voeux que l'on pourrait aussi transformer en un enthousiaste :  

"Bravo Guillemette Bardinet, nous sommes heureux de vous compter parmi nos nouveaux partenaires !!!"